annonce la publication du dernier numéro de la Revue Culture et Démocratie destinée à l’Accueil Inconditionnel. Il y co-signe un entretien, avec Marylin Le Corre, au sujet de L’ambivalence du « faire trace » dans les luttes des personnes sans papiers en Belgique ». En libre accès.
Extrait :
« Retracer cette histoire minoritaire m’apparait important d’abord d’un point de vue militant car ces luttes sont particulièrement précaires et jouissent de relativement peu de victoires politiques. C’est quelque chose qui use les acteur·ices impliqué·es, les premier·es impacté·es bien sûr, mais aussi les acteur·ices solidaires de la société civile. Et lorsqu’une séquence de lutte se termine, la priorité n’est pas de stocker les traces des actions réalisées. Cette mobilisation, du fait de la précarité de ses acteur·ices, peine à constituer et à stocker cette mémoire collective, à l’institutionnaliser. Un de mes objectifs en publiant une partie de mon travail de thèse était de constituer un endroit où chacun·e puisse retomber sur cette histoire minoritaire et que les nouvelles séquences de lutte puissent s’inspirer des erreurs ou des victoires du passé sans avoir l’impression de devoir repartir d’une page blanche.«