BABEL

Le CReSPo participe au projet BABEL (BAsic Income in BELgium) financé par la politique scientifique fédérale (Brain-be).

Le projet est piloté par Wim Van Lancker (KULeuven), en collaboration avec l’UAntwerpen et l’Université Saint-Louis Bruxelles.

Yannick Vanderborght est l’un des co-promoteurs du projet, et Floriane Geels est l’une des chercheur.e.s impliqué.e.s dans celui-ci.

Le projet BAsic Income in BELgium (BABEL) vise à réduire l’écart entre ce qui relève de la spéculation et ce qui relève de la réalité empirique en ce qui concerne les conséquences de la mise en œuvre d’un revenu de base (RB) en Belgique. Le projet revêt plusieurs objectifs. Premièrement, il vise à étudier les effets réels d’un RB sur l’offre de travail. Deuxièmement, afin d’évaluer les résultats potentiels d’un RB et de ses différentes versions, un exercice de microsimulation complet sera mené, permettant d’estimer les effets distributifs et budgétaires de premier ordre d’un ensemble de propositions de RB, ainsi que leur effet potentiel sur les incitations au travail en Belgique. Troisièmement, en réalisant une étude de vignettes factorielles, le projet vise à mieux comprendre l’éventuel soutien public à la mise en œuvre d’une variété de propositions de RB en Belgique, et si et dans quelle mesure ce soutien public dépend des résultats, du financement et des détails de mise en œuvre de ces variantes de RB. Quatrièmement, le projet BABEL accordera l’attention requise à la mise en œuvre sur le terrain et à la faisabilité technique et administrative d’une sélection de propositions de RB, et il évaluera la mesure dans laquelle les partis politiques et les partenaires sociaux en tant que parties prenantes de l’État providence belge sont disposés à soutenir la mise en œuvre de ces propositions. Enfin, le projet BABEL présentera un scénario pour des propositions de RB qui (1) sont susceptibles de recueillir un soutien suffisant de la part du grand public et des partenaires sociaux ; (2) conduire à de meilleurs résultats en termes de protection sociale et d’incitation au travail ; et (3) peuvent inspirer une réforme de l’assistance sociale réalisable en Belgique.